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Depuis plus de dix ans, l'auberge de jeunesse Georges Simenon fait partie intégrante du paysage liégeois. Paysage au sens large puisqu'il s'agit à la fois d'une référence architecturale et culturelle. Elle est reprise dans plusieurs publications d'architecture contemporaine et du patrimoine et dans des expositions urbanistiques. Elle est aussi devenue un haut lieu de la vie associative liégeoise et du tourisme social.
D'où lui vient ce succès ?

 

Pour une bonne part de l'équipe d'animation réputée infatigable bien sûr, mais aussi de l'adéquation des aménagements intérieurs aux fonctions (accueil central multifonctions, salles polyvalentes, chambres modulables …). La conception urbanistique n'est pas en reste et résulte d'une étude approfondie du quartier et de l'îlot : les nouveaux volumes, les formes et matériaux dialoguent avec les bâtiments avoisinants ; une venelle créée de toute pièce relie la cour intérieure et la rue au plus grand plaisir notamment des fêtars du 15 août. Lors de la conception des plans de l'auberge, ARTerre, en collaboration avec le plasticien Daniel Dutrieux, avait aussi proposé à la Ville de Liège des aménagements de tout le carrefour pour aider à inscrire le bâtiment dans son site. Ces propositions ont trouvé une heureuse issue dans le cadre du projet FEDER, "Liège retrouve son fleuve". Ces aménagements extérieures se caractérisent par leurs multiples résonnances entre par exemple la cour intérieure et le parvi, la fresque murale en haut de l'immeuble voisin et les rayures du sol, les thèmes du voyage et de Georges Simenon incarnés dans le nodule de pierre enchaîné et ceinturé de bancs de pierre gravés de phrases choisies de l'auteur. Art, architecture et urbanisme sont intégrés dans leurs multiples fonctions.

 

Travail collectif de conception

 

ARTerre a été désigné suite à un concours d'idées et de nombreux partenaires ont ensuite été associés tout au long de la procédure :  des représentants de futurs animateurs et utilisateurs, des conseillers dans le tourisme, un plasticien, des représentants des monuments et sites, des représentants des services  de l'urbanisme, des travaux et de la culture de la ville, des représentants du quartier, etc. Chacun a apporté sa pierre à l'édifice d'où sans aucun doute sa bonne intégration.

 

La matérialisation architecturale de toutes ces interconnections a permis à l'auberge de jeunesse de trouver "sa place" et de s'intégrer aujourd'hui activement à la vie du quartier et de la ville.

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